276 : Imp. Caes. M. Claudius Tacitus Aug. II, Aemilianus (II ?) coss.

Au début de 276, Tacite ne peut repousser plus longtemps son départ pour l’Orient et la campagne gothique. De Rome, il gagne l’Italie du nord pour se mettre à la tête de l’armée qui s’y rassemble. L’occasion est mise à profit pour gratifier les troupes, avant leur départ, d’une libéralité impériale : l’atelier de Ticinum (2e émission) célèbre alors avec faste le deuxième consulat de Tacite, revêtu en janvier 276, en même temps que la victoire germanique remportée avant son accession, dont la monnaie est la seule à nous avoir transmis le témoignage épigraphique. En effet, un donativum d’or est préparé pour l’occasion, doublé de l’émission spectaculaire de deniers, quinaires et de médaillons, parallèlement à la frappe de la 2e émission d’aureliani. L’or et le métal argenté radié s’apparentent par l’utilisation de titulatures variées et de bustes exceptionnels qui sont l’indice d’une importante victoire impériale : l’émission de fête exalte la Virtus militaire de Tacite au travers de la représentation de bustes militaires avec lance, ou lance et bouclier, ou héroïques avec lance et égide, et célèbre le consulat que Tacite revêt en 276, le deuxième réel, mais le troisième selon le comput propre à l’atelier. Comme les aureliani de l’émission 2, les aurei témoignent d’une actualisation spectaculaire du portrait qui témoigne de la présence impériale en Italie du nord.

Une série de quinaires de bronze portent un revers Adventus Aug, l’Empereur à cheval à gauche, main droite levée en signe de salut, scène que des médaillons de grand module développent aussi ; à leur avers figure le buste consulaire de Tacite à gauche. D’autres médaillons présentent le buste de l’Empereur victorieux, tenant de la main droite une statuette de la Victoire, et le pugio, poignard de parade décoré d’une tête d’aigle, au creux du bras gauche. Leur revers Adlocutio Taciti Aug évoque une harangue impériale aux troupes, prélude habituel à la distribution d’une largesse aux soldats. Il faut ajouter à cette série exceptionnelle des aureliani jusque là absents des ouvrages de référence qui établissent sans controverse possible que la victoire ainsi célébrée par l’atelier de Ticinum est une victoire remportée par Tacite sur les Germains occidentaux. Ces monnaies présentent un portrait militaire élaboré de Tacite. La titulature se lit Imp C M Cl Tacitus P F Aug Ger(manicus). Le cognomen Germanicus maximus n’était jusque là pas attesté pour Tacite : ces monnaies de Ticinum prouvent qu’il fut Germanicus avant de recevoir le titre de Gothicus, le seul jusqu’alors répertorié pour Tacite, que lui reconnaît une inscription de Narbonnaise (CIL XII, 5563 = CIL XVII, 174).

Dès lors s’explique le troisième consulat attribué à Tacite par le seul atelier de Ticinum, alors qu’il avait géré son premier consulat ordinaire en 273 et que les Fastes lui reconnaissent le deuxième en 276. On ne peut retenir l’hypothèse d’une erreur de gravure du scalptor : aurei et aureliani, toutes les monnaies de Ticinum portent cette datation consulaire, et Cos II ne s’y trouve en revanche jamais attesté. C’est la marque d’un comput particulier à l’atelier de Ticinum : en Italie du nord, un troisième consulat fut compté abusivement à Tacite du fait de cette grande victoire germanique. Il y avait eu un précédent à ce comput d’atelier, à Ticinum même et peu de temps auparavant : quatorze mois plus tôt, Ticinum s’était singularisé en attribuant une 7e puissance tribunicienne à Aurélien à l’occasion de son triomphe et de la célébration des Quinquennales, alors que le comput normal n’en totalisait que six.

Tacite, doyen du Sénat ou vir militaris ?

La monnaie nous éloigne de l’image d’un empereur âgé issu du sénat et tiré de sa retraite par une proclamation inattendue de la part des sénateurs. Des indices autres que monétaires permettent de voir dans Tacite un membre de l’ordre équestre, chevalier haut fonctionnaire ou général d’active : ce que nous savons de sa carrière, en effet, poserait problème si Tacite appartenait à l’ordre sénatorial. Depuis le règne de Gallien, les sénateurs sont écartés des commandements militaires : Tacite, Germanicus maximus au début de 276 pour des victoires remportées en 275, ne peut donc avoir suivi un cursus sénatorial.
D’autre part, le deuxième consulat éponyme de Tacite date de 276, le premier de 273. Si l’on en croit Zonaras qui lui donne 75 ans à son accession, Tacite aurait eu 73 ans lors de son premier consulat. Or les sénateurs parviennent bien plus tôt à leur première charge consulaire, entre 40 et 45 ans au plus tard s’ils sont d’origine plébéienne. Il y a là une anomalie difficile à résoudre du point de vue de la prosopographie. Un cursus sénatorial paraît bien à exclure : Tacite, deux ans avant son accession au pouvoir, est parvenu dans les sommets de la hiérarchie équestre.
Faut-il voir dans Tacite le titulaire d’un commandement militaire extraordinaire sur un corps expéditionnaire, comme ce fut le cas d’Auréolus ou de Marcianus sous le règne de Gallien ? Ou bien l’un de ces vicaires qui assurent dans l’urgence le gouvernement par intérim de provinces menacées par les barbares, comme le furent en Rhétie M. Simplicinius Genialis en 260, et, en 281 sous le règne de Probus, le titulaire d’une autre inscription d’Augsbourg (BRGK 37-38, 1958, p.224,30). Ou bien encore Tacite était-il l’un des préfets du prétoire en exercice sous Aurélien ? Un tel parcours n’aurait rien pour surprendre ; des carrières similaires et proches dans le temps peuvent être évoquées, par exemple celle de L. Petronius Taurus Volusianus, qui après avoir été préfet des vigiles avec le titre de perfectissime vers 258, devint préfet du prétoire vraisemblablement en 260 et revêtit en 261 le consulat ordinaire comme collègue de Gallien, en passant ainsi au rang sénatorial clarissime. Le parallèle avec Julius Placidianus, le second membre du collège consulaire de 273, s’impose aussi : préfet des vigiles en 269 sous Claude II chargé d’un corps d’armée dans les Alpes face à l’empire gaulois rebelle de Victorin, il est préfet du prétoire sous le règne d’Aurélien et entre dans l’ordre sénatorial avec le consulat éponyme de 273. Rien ne s’oppose à ce que Tacite ait suivi le même type de carrière équestre, couronnée par une préfecture du prétoire et l’accession au clarissimat directement par nomination au consulat ordinaire. Ainsi, la période de régence de Séverine n’est pas le simple habillage d’une réelle vacance du pouvoir pendant laquelle le Sénat de Rome put de nouveau jouer un rôle, mais le moyen de verrouiller la succession d’Aurélien au profit de l’armée. Il fallut plusieurs semaines pour que les négociations au sein des états-majors aboutissent au choix de Tacite, alors en train de mener sur le limes rhéno-danubien une campagne germanique que les monnaies attestent. Homme de confiance d’Aurélien à qui il avait succédé pour la conduite de cette campagne, le candidat est alors parvenu au sommet d’une carrière équestre, couronnée par le consulat éponyme en 273.
Tacite doit mettre fin rapidement à la campagne germanique pour se rendre à Rome afin de s’y faire reconnaître. À son arrivée à Rome, son statut de consulaire et de membre du Sénat permit à Tacite une mise en scène théâtrale qui frappa les esprits et sur laquelle Zonaras insiste, à la suite de sa source latine : arrivé au Sénat en toge, sous l’habit d’un simple particulier, Tacite en ressortit « revêtu du manteau impérial sur décision du sénat et du peuple ».

La campagne gothique et la mort de Tacite (printemps-juin 276)

La grande affaire du règne de Tacite est la guerre gothique, que mène l’armée constituée par Aurélien avant sa mort en attendant l’arrivée du nouvel empereur. Des victoires ont été remportées par ses généraux avant que Tacite ne rejoigne le théâtre des opérations, puisque le revers Victoria Gotthi(ca) apparaît sur le monnayage dès la fin de 275. La guerre se déroule en Anatolie : Zosime rapporte que ces bandes scythes en provenance du Palus Méotide avaient traversé l’Asie Mineure du Pont jusqu’en Cilicie ; Zonaras ajoute aux provinces envahies la Cappadoce et la Galatie ; le Biographe de l’Histoire Auguste parle aussi d’envahisseurs venus du Palus Méotide. Il s’agit donc de ces mêmes Goths de Pontide qui, en 267, alors alliés aux Hérules, étaient arrivés en Mer noire à partir de la Mer d’Azov et avaient ravagé les provinces pontiques de l’empire avant de franchir les Détroits et de se répandre en mer Égée.
Le passage de Tacite en Lycie-Pamphylie et l’utilisation de la cité de Pergè comme base arrière de l’armée romaine sont attestés par deux inscriptions trouvées dans la ville-même, au nord de l’agora et à proximité immédiate l’une de l’autre. Dans l’une, la cité se targue d’avoir reçu de « Zeus-Tacite » le statut de métropole. Dans l’autre constituée d’une longue série d’acclamations hymniques, elle vante son titre de néocore, renouvelé pour la quatrième fois, et met l’accent sur le rôle politique, militaire et économique que Tacite l’autorise à jouer : pendant la campagne gothique, Pergè abrite la caisse militaire impériale et le détachement militaire commis à sa garde.

En Asie Mineure, des campagnes parallèles ont lieu, l’une menée par Tacite lui-même, d’autres par ses généraux, parmi lesquels se trouve Florien, son préfet du prétoire. À la fin du printemps, Tacite assume le cognomen Gothicus maximus que lui donne une inscription datée de sa 2e Tr p et de son 2e consulat ; la Victoria Gotthica apparaît représentée au revers d’aurei de Serdica avec la mention Cos II.
Soit que les victoires contre les Goths lui aient paru décisives, soit que la situation à l’ouest, avec la reprise des courses alamanniques et juthunges l’ait rappelé en urgence, Tacite se trouve déjà sur la voie du retour vers l’Europe lorsqu’il meurt, de maladie selon l’Epitomè ou victime d’un complot militaire comme l’indiquent les sources grecques, plus fiables pour les événements orientaux. Tacite trouve la mort dans la province du Pont, ou à Tyane en Cappadoce, dans un contexte de troubles où le futur empereur Probus joue sans doute déjà un rôle. Les sources grecques indiquent que la Syrie est alors secouée de troubles causés par les exactions de Maximinus : ce Maximinus, parent de Tacite et nommé par lui gouverneur de Syrie, se livra à de tels abus qu’il rassembla contre lui les notables syriens et la faction militaire responsable de l’assassinat d’Aurélien. Maximinus y perdra la vie à Antioche. C’est ensuite le tour de Tacite, rattrapé sur sa route vers l’Europe par un parti de conjurés. Sa mort date de juin 276.

C’est dans cette situation confuse que Probus est immédiatement revêtu de la pourpre par les provinces situées au-delà du Taurus, tandis que Florien est reconnu partout ailleurs. La répartition des ateliers monétaires entre Florien et Probus confirme le témoignage des sources antiques sur les zones géographiques tenues par les deux rivaux à l’été 276. Zosime et Zonaras indiquent que Probus contrôlait la Syrie, la Phénicie, la Palestine et l’Égypte, et Florien les territoires allant de la Cilicie à l’Italie. Effectivement, ni Antioche, ni Tripolis, ni Alexandrie n’émettent pour Florien : Probus s’est rendu maître de ces Monnaies dès la mort de Tacite. Ce n’est alors qu’un usurpateur oriental car Florien reçoit la reconnaissance de Rome et du Sénat.

Florien, le préfet du prétoire de Tacite, lui était-il aussi apparenté ? L’Histoire Auguste à la suite d’Aurélius Victor et de Polémius Silvius indique que Florien était le frère de Tacite, mais plus consciente que ses prédécesseurs du fait que les deux empereurs ne portaient pas le même gentilice - Tacite, M. Claudius Tacitus, ne pouvant être le frère de Florien, M. Annius Florianus - elle en fait des frères utérins. La tradition historiographique issue de l’EKG confond en fait deux paires d’empereurs : Claude-Quintille, effectivement frères, et Tacite-Florien, qui ne l’étaient pas.
Zosime nous donne de la compétition pour le pouvoir entre Florien et Probus l’information la plus circonstanciée. Florien abandonne la guerre contre les Goths après une demi-victoire. Les deux rivaux, Florien venant du Bosphore – une marche qui dut lui prendre plus d’un mois –, Probus venant de Syrie, s’affrontent en Cilicie, à Tarse, où après quelques engagements militaires confus, Florien est capturé par des soldats de Probus, puis finalement éliminé par les siens. Ces événements se déroulent en plein cœur de l’été, en août 276. Florien aura régné un peu plus de deux mois, de juin à août 276.

Les monnaies datées de Tacite et de Florien, les Vœux

Les inscriptions au nom de Tacite lui reconnaissent deux Tr P : l’empereur revêt la deuxième Tr P le 10 décembre 275, et deux consulats, le second datant de janvier 276. La monnaie apporte quelques compléments. Au corpus des inscriptions datables de la courte période 10 décembre 275-1er janvier 276, il faut ajouter les deniers frappés sur coins d’aureus émis à Rome à la légende P M Tr P II Cos P P, jusque là inédits.

L’atelier de Siscia a émis des monnaies d’or datées d’une Tr P (sans itération) et du premier consulat. On connaît ainsi deux deniers émis sur des coins prévus pour l’or portant la légende P M Tr P Cos P P, l’empereur en toge tenant un rameau d’olivier et un sceptre que ne répertorient ni Cohen, ni le RIC , ainsi que trois aurei à la légende P M Tr P Consul, l’empereur en toge assis sur une chaise curule. L’aureus de Serdica Victoria Gotthica qui porte la mention Cos II à l’exergue, cité par Cohen (Cohen 164) d’après l’exemplaire du Cabinet des Médailles et à sa suite par Webb (RIC V.1, 337/110 avec une attribution erronée à l’atelier de Ticinum) est désormais bien attesté par quatre exemplaires. Pour l’aureus portant la légende P M Tr Pot Cos Des II, Providentia debout à gauche, cité par Cohen (Cohen 85) d’après l’ouvrage ancien de J. Tanini, Webb le reprend à sa suite (RIC V.1, 327/1) en le donnant à l’atelier de Lyon : la pièce, dont l’existence est douteuse, doit être retirée du corpus.

La liste des monnaies de Ticinum portant la mention d’un troisième consulat de Tacite, selon le comput particulier de l’atelier, s’allonge considérablement. Le RIC n’en connaissait que deux exemplaires (RIC V.1, 338-339/120-121), dont RIC 120, une monnaie jamais revue, était citée d’après Cohen 92. La liste de ces monnaies dépasse désormais vingt-cinq exemplaires, présentant des titulatures très variées et deux types de bustes consulaires. Enfin, il faut mentionner le surprenant aureus de Tacite portant la titulature impossible P M Tb P VI Cos II P P du Musée de l’Ermitage : l’atelier de Tripolis réutilise, couplé à un avers au nom de Tacite, un coin de revers forgé pour Aurélien et daté de son comput tribunicien et consulaire. Il n’y a pas de monnaies datées pour le règne de Florien. Les inscriptions lui reconnaissent une Tr P, comptée à partir de son dies imperii. Deux inscriptions fautives lui donnent, l’une trouvée en Bétique un consulat (CIL II, 1115), l’autre, un milliaire d’Afrique proconsulaire, deux consulats ( 1960, 104 = 1986, 725) alors que Florien n’a pas revêtu la magistrature suprême.

Les allusions aux vœux, vota decennalia suscepta, mais aussi vœux vicennaux apparaissent fréquemment sur le monnayage de ces deux empereurs éphémères. Les ateliers orientaux Cyzique et Antioche émettent des aurei, radiés dans un cas, laurés dans l’autre, qui mentionnent les vœux décennaux prononcés par Tacite dès le début de son règne, en les plaçant sous la protection du dieu Sol, représenté dans son quadrige et qualifié de Conservat(or) Aug(usti). Ces aurei ne sont répertoriés ni par Cohen, ni par le RIC.

L’atelier de Ticinum, à la mi-276, au moment où l’on attend le retour de Tacite à l’ouest, prépare un donativum où apparaissent de très beaux médaillons célébrant les vœux décennaux et vicennaux. Leurs coins ont été certainement gravés à l’origine pour battre des multiples d’or. Les vœux et la pérennité de l’empire sont cette fois placés sous la protection jovienne : le même coin de droit, où Tacite figure en Jupiter promachos, l’épaule protégée par l’égide, relie deux revers au message complémentaire. Avec la légende Aeternitas Aug, un de ces revers représente l’empereur assis sur le globe terrestre, sceptre à la main, dans une posture frontale qui est d’ordinaire celle de Jupiter. Couronné par la Victoire, il tient lui-même de la main droite le cercle du Zodiaque à travers lequel passent les Saisons ; Aiôn, le Genius Saeculi, dont le cercle zodiacal est normalement l’attribut, est relégué à l’arrière-plan. L’autre revers s’accompagne de la mention des vœux, avec la légende Votis X•Et XX• et représente l’empereur en costume militaire, tenant une haste pointe en bas, couronné par Virtus ; devant lui, une Victoire assise tient sur ses genoux un bouclier sur lequel elle a gravé la mention des Vœux, Vot/X/XX.
L’atelier de Siscia, de même, prépare une émission exceptionnelle pour le retour de Tacite vers l’ouest, dont témoigne un étonnant médaillon à la légende Restitutor Saeculi qui mentionne à l’exergue les vœux décennaux Vot X. Au droit figure le buste consulaire d’un empereur qui reste anonyme et désigné seulement par la formule Domin(o) Inv(icto) Princi(pi) Pio Aug(usto).

Le coin de revers de ce médaillon sera réutilisé, quelques semaines après, au profit de Florien. L’empereur, Restitutor Saeculi, apporte au monde un nouveau siècle d’or que les Vœux renouvellent périodiquement, mais il est avant tout un Restitutor Orbis : figuré en costume militaire, il présente à l’Oikoumène assise une personnification féminine agenouillée incarnant les provinces reconquises sur les barbares. À l’arrière-plan se distingue l’incarnation de la Vertu militaire impériale, Virtus, faisant face à Rome.
Pour Florien de même, c’est la victoire militaire qui garantit l’Éternité de Rome, scandée cycliquement par la cérémonie des Vœux. Des aurei émis par l’atelier de Ticinum portent la légende Victoria Perpet : on y voit une Victoire inscrire la mention des vœux X/XX sur un bouclier. L’atelier pannonien de Siscia émet une série d’aureliani dédiés à la Victoire impériale, Victoriae Augusti qui font figurer l’image de deux Victoires tenant entre elle un bouclier inscrit Vot/X.


Résumé de S. Estiot, Bibliothèque nationale. Catalogue des monnaies de l’Empire romain (BNCMER) XII.1. D’Aurélien à Florien
(Paris-Strasbourg, 2004), p. 7-38.